
Ce drapeau de famille à flotter sur notre mat à La Tour-de-Peilz depuis notre plus jeune enfance. C’est une phrase qui nous suit partout où que nous soyons.

« Ubi Libertas, Ibi Patria » – Là où est la liberté, là est la patrie.
Cette ancienne maxime latine résonne comme un souffle d’espoir à travers les âges. Elle nous dit que la patrie ne se limite pas à un sol ou à des frontières, mais qu’elle naît là où l’être humain peut respirer librement, penser, aimer et vivre sans chaînes.
Née de l’esprit des penseurs antiques et ravivée par les feux des révolutions, cette phrase a accompagné les exilés, les poètes et les résistants. Elle a été murmurée dans les ruelles sombres de l’histoire, criée sur les places, gravée dans les cœurs.
Elle rappelle que la liberté est notre boussole, notre ancrage. Là où elle s’épanouit, naît un foyer. Là où elle est absente, nul drapeau ne saurait combler le vide.
« Ubi Libertas, Ibi Patria » : un chant intérieur pour celles et ceux qui marchent, cherchent, espèrent.

« Semper Fidelis » – Toujours fidèle.
Depuis 1985, ces mots battent comme un cœur sous chaque décision, chaque pas, chaque silence assumé. Ils ne sont pas que devise, mais boussole intérieure. Ils rappellent que la fidélité ne s’attache pas seulement à une cause ou à des personnes, mais avant tout à soi-même.
Être fidèle, c’est dire la vérité même quand elle tremble, c’est choisir la franchise là où le confort voudrait le silence. C’est tendre la main sans perdre son axe, avancer sans trahir son essence.
Dans la famille comme dans le travail, c’est refuser les faux-semblants. C’est préférer une tension passagère à une paix feinte. C’est bâtir des ponts solides sur les fondations de la clarté et du respect.
« Semper Fidelis », c’est défendre ses valeurs sans rigidité, chercher l’équilibre sans renier l’essentiel. C’est faire du compromis un art noble, et non une concession de l’âme.
C’est être vrai. Être debout. Et, dans le tumulte du monde, rester ancré à ce qui fait de nous des êtres entiers.
Salutations à tous mes compagnons d’armes et ceux qui ont suivi nos traces.